Témoignages de nos hôtes
à travers le monde
Having known the Combes family in 2003, I have been fortunate to have spent many stays at the Château de Garrevagues over the years. The welcome of the family and Marie-Christine especially is out of the extraordinary. She makes everybody feel welcome, at home and always knows how to touch people’s hearts and minds. It is the personality of Marie-Christine as a host that makes a stay at Chateau de Garrevaques an exceptional moment, enjoying the beautiful, well maintained Chateau with all its history and stories and the beautiful surroundings of the Lauragais. To me and my family the Chateau and the Combes Family are home and family. Thank you for all you give to all those that come and go!
Maggie Bergsma
Château de Garrevaques
Les enfants du château
Henry de Gineste (1838-1903) gouverne une maison bien unie, où chacun semble n’avoir de préoccupation que de faire le bonheur des autres. Son foyer baigne dans une atmosphère ouverte, amusée et facile, où parents et enfants s’aiment d’un amour simple, évident, sans plus de difficultés. Dans ce florilège de photos, exhumées des vieux albums familiaux, on découvre ce Garrevaques qui avait vocation à être la maison du bonheur. Dans ces portraits, il y a sa progéniture mais aussi une volée de bambins qui lui étaient familiers, et sont pour moi, de parfaits inconnus.
Maisonnette en bois, vieux jouets, billes, landau de poupées, soldats de plomb, dînette en faïence d'un autre siècle… feront la joie de générations d’enfants, et parmi ces derniers, les miens !
Un mot sur l’éducation…
Au titre des principes éducatifs d’Henry de Gineste, la pratique des langues étrangères !
Le comte avait une sainte horreur de l'accent du sud-ouest et veillait avec soin à ce que ses « petits » n'adoptent, sous aucun prétexte, les intonations ensoleillées de la région. Ses 4 enfants parlaient principalement anglais ; tous étaient bilingues, grâce à l'énergique Mrs Cockright, leur institutrice, tout droit débarquée d'Afrique du sud.
L’usage de la langue de l’Ennemi héréditaire (!) navrait sa propre mère, Marie de Gineste (1813-1892), que les petits-enfants appelaient « Mimi Vieille ». Elle s'amusait à écrire des comptines en patois local, sur des mélodies de cantiques protestants ; puis elle s’ingéniait à les faire apprendre à toute sa descendance.