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1: Issu d’une grande famille de jardiniers, André Leroy (1801-1875) crée la plus importante pépinière d’Europe à Angers. En 1866, André Leroy commence une grande encyclopédie arboricole en six volumes.

XVe siècle

Le château de Garrevaques fut construit en 1470 pour protéger les villageois aux alentours. Entouré de murs d’enceintes et de douves gorgées des eaux du Sor, il comprenait alors quatre tours et des toits en tuiles canal.  

Le 20 mai 1580, durant les guerres de religion, les protestants, conduits par le vicomte de Turenne, l'assiégèrent, et le prirent d'assaut, dès le lendemain, après y avoir percé une brèche par canonnade.

L’année suivante, le château était investi par les pillards de la forêt de Vauré.

Ma famille, protestante, entrait en scène juste après ce tumulte, en prenant possession des terres de Garrevaques.. 

XVIIIe - XIXe siècle

Victime du vandalisme révolutionnaire, il fut incendié puis restauré à l’aube du XIXe. L’essentiel de la forteresse fut préservée, cependant, qu’une seconde restauration, à partir de 1862, allait lui offrir son apparence actuelle. Depuis lors,  il n’a plus connu de remaniement, ce qui en fait un témoignage vivant, et intact de la deuxième partie du XIXe siècle.

 

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La singularité de cette maison tient beaucoup à la personnalité de son rénovateur au XIXe : Henry de Gineste, comte protestant, partageant sa vie entre le Lauragais, Paris, et les capitales européennes, a eu à cœur de mêler la tradition aux dernières références de son temps (architecture intérieure et extérieure). Passionné par les technologies d’avant-garde, il a intégré toutes les innovations susceptibles d’offrir un confort moderne à sa famille. 

En savoir (bientôt) plus sur la révolution industrielle.

XXe siècle

En juin 1944, le maire de Garrevaques reçut par télégramme l’ordre de faire évacuer le château. L’armée allemande réquisitionnait un lieu privé de ses hommes du fait de la guerre, et n'abritant plus que femmes et enfants, parmi lesquels mon arrière grand-mère et ma grand-mère, alors toutes jeunes fille ! 

Les habitants du village se mobilisèrent à la hâte et vinrent avec toutes sortes d’attelages pour vider les lieux et mettre les meubles, tableaux, et souvenirs si chers, à l’abri du vol ou des déprédations.

Les troupes d’occupation levèrent le camp le 15 août 1944, non sans  avoir programmé la destruction complète du château, qui fut sauvé in extremis, grâce à la diligence de mon arrière-grand-mère (Geneviève de Gineste) qui débusqua trois bombes dans la maison, et grâce à Jules Gasc, ancien « poilu » de la Première guerre mondiale, rompu au déminage, qui parvint à  désamorcer, juste à temps,  le système de mise à feu. 

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XXIe siècle

Les 16e, 17e et 18e générations de la famille vivent actuellement au château.  C’est un privilège et aussi une responsabilité.

Nous sommes dépositaires d’une mémoire que nous voulons partager avec le plus grand nombre en regardant vers le futur.​​

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Le parc du château

Le parc du château contient de nombreuses espèces qui ont été repérées dans le cadre d’un pré-inventaire des jardins au milieu des années 1990; notamment un chêne âgé de 500 ans labellisé arbre remarquable.

Comme bien des maisons protestantes, nous avons également un cimetière privé au fond du parc.

En 1878, Henry de Gineste réaménagea le parc. Tous les plants proviennent alors de l’établissement André Leroy (1) à Angers Les arbres arrivaient par le train à Revel.
Nous avons les archives de ce réaménagement : plans, liste d’essences, factures, et même des lettres de plainte ou de consignes à l’attention du pépiniériste.

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